
HAM 25 novembre 2012
La Sainte Cécile fêtée à
l’unisson
L’ensemble vocal du Pays
hamois et l’orchestre d’harmonie de l’école de musique étaient réunis sous les
voûtes de l’abbatiale Notre-Dame, dimanche 25 novembre pour fêter leur sainte patronne au cours de la
messe célébrée par le père Albert Saelens. Les
deux formations ont démontré leur talent toujours grandissant devant une
nombreuse assistance de fidèles qui n’a pas ménagé ses applaudissements à la
fin de l’office en y associant l’organiste, Patrick Delarue.

André
Macke devant sa maison en
Aveyron
octobre 2012
Pour le contacter par mail : andré.macke@orange.fr

HAM 9 septembre 2012

Voici la clé
L’abbé
Albert Saelens qui succède à André Macke en qualité de prêtre modérateur du
secteur apostolique de la Haute-Somme célébrait dimanche 9 septembre sa
première messe en l’église abbatiale de
Ham. A l’issue de la cérémonie le nouveau curé s’est vu officiellement confier
à son tour la clé de l’édifice par le
maire, Marc Bonef, dont la commune qu’il représente est propriétaire des lieux
en vertu de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des églises et
de l’Etat. Une démarche symbolique saluée par les applaudissements des fidèles.
Accueil des nouveaux prêtres pour le secteur Haute-Somme
sous la présidence de Mgr Bouilleret
Nesle
Dimanche 2 septembre 2012
(Photos Pierre Leroy)


HAM 17 mai 2012
Ils ont reçu l’Esprit Saint de l’Ascension
Les
fidèles avaient choix en ce jeudi de l’Ascension, entre la messe de
communion solennelle célébrée à Eppeville et à la même heure, la
cérémonie de la confirmation qui se déroulait à l’abbatiale
Notre-Dame de Ham, présidée par Mgr Jean-Luc Bouilleret.
Après
un an de préparation sept jeunes de la paroisse : Constance, Victor,
Mathilde, Apolline, Amélie, Louis et Stéphanie entourés de leurs
parrains et marraines ont reçu l’imposition des mains et
l’onction d’huile pour les marquer de l’Esprit Saint, don
de Dieu.

Le
bon vieux temps de Pâques des enfants de chœur
Esmery-Hallon 1954
La
collecte des œufs, le samedi de Pâques par les
jeunes servants d’autel et
l’annonce des offices de la semaine sainte avec une crécelle semblent déjà
appartenir à un passé révolu. Gérard
raconte ses souvenirs d’enfant de chœur dans les années cinquante.
« Alléluia
du fond du cœur, n’oubliez pas les enfants de chœur. Un jour viendra Dieu vous
le rendra, alléluia. Donnez un œuf, donnez en deux, une douzaine ce serait mieux.
Si nous sortions d’ici bredouilles, nous crieront comme des grenouilles, mais
nous aimons mieux vous chanter : alléluia » !
Ce
refrain entonné devant chaque maison du village, le samedi de Pâques par les
enfants de chœur résonne encore dans la mémoire de Gérard. Alors âgé de 12 ans
en 1959, ce gamin faisait partie du groupe des douze servants de messes de la
paroisse Saint-Martin d’Esmery-Hallon.
Cette
tradition pascale s’est perpétuée dans les campagnes jusque dans les années
soixante. Depuis, le nombre des jeunes serviteurs des offices religieux s’est
tellement amenuisé que cette coutume est tombée dans l’oubli. Dommage, car la
collecte des œufs était souvent fructueuse pour les enfants de chœur. Il était
bien rare que l’on ne leur ouvre pas la porte et l’accueil des habitants était
généralement chaleureux et le plus souvent accompagné d’une offrande
généreuse. A tel point que le groupe
d’enfants de chœur devait s’équiper d’une remorque pour y engranger les œufs
offerts par centaines. Et ce sans compter les friandises et les pièces de monnaies qui allaient
remplir les tirelires de chacun à l’heure du partage des dons.
« C’était pour nous tous un grand moment de
bonheur », confie Gérard.

?
Quand les «récalettes » remplaçaient
les cloches
Mais
Gérard ajoute que cela n’empêchait pas les gamins de l’époque d’exiger encore
davantage en chantant toujours sur le même air : « C’est pas des œufs que nous voulons, mais c’est la fille de la
maison…», ce qui faisait la plupart du temps sourire les parents tandis que
la fille en question se cachait toute penaude dans un coin en piquant un phare
jusqu’aux oreilles.
Il n’ya
pas que la collecte des œufs qui a marqué les souvenirs de ce gamin qui a
atteint aujourd’hui l’âge de la retraite. Il se plaît aussi à rappeler les
annonces des offices de la semaine sainte que lui et ses copains effectuaient
en arpentant les rues du village, appuyées par le bruit fracassant d’une
crécelle. Cet instrument en bois, d’origine médiévale, était utilisé pendant
les trois jours du triduum pascal : jeudi, vendredi et samedi pour le
substituer aux cloches. Aujourd’hui encore, pendant ces trois jours, en signe de
pénitence et de deuil, les cloches se taisent jusqu'au matin de Pâques où elles
carillonnent joyeusement la résurrection du Christ, mais les crécelles ne
bruissent plus !
Cet usage
appelé encore la « roulée »
perdure encore de nos jours, dans
certaines régions de France, comme la Lorraine, mais s’est malheureusement
inscrit au chapitre des souvenir de nos
traditions picardes. Et pourtant qui empêche les enfants de chœur d’aujourd’hui
de ressortir les crécelles du fond des
greniers de leurs parents pour renouer avec cette coutume du bon vieux
temps !
Jean-Marc
Dufour

L’EQUIPE DE CONDUITE PASTORALE
Lors
de la messe dominicale du 25 mars 2012, l'abbé Jean-Paul Gushing (vicaire
général du diocèse d'Amiens) a procédé à l'installation de la nouvelle équipe
de conduite pastorale pour une durée de trois ans.
La
nouvelle équipe est désormais composée de :
-
Etienne Vilt pour la mission de coordinateur.
-
Michèle Vanhamme pour la mission de l'annonce.
-
Philippe Jacquart pour la mission de célébrer.
-
Thérèse Lemaire pour la mission de servir.
-
Guy Désormeaux pour les affaires économiques.
-
André Macke comme prêtre accompagnateur.
Michel
Claisse et Viviane Target avaient demandé de ne pas être appelé dans la
nouvelle ECP en raison de leurs engagements : professionnel pour le
premier et au sein du Secours catholique pour la seconde citée.
Michel
Claisse continue néanmoins à faire partie du Conseil pastoral paroissial et
d'assumer les nombreux services qu'il rend à la communauté. Quant à Viviane
Target elle maintient son engagement au sein du Secours catholique et des autres
services paroissiaux qu'elle assumait auparavant.

EPPEVILLE
Samedi 24 décembre 2011
Une
belle veillée de Noël en famille
L’église
Saint-Martin était comble en cette veille de Noël à
l’heure de la célébration
de la messe des familles. Il faut dire que 18 h 30 était une
heure propice pour
faire son devoir de chrétien avant de prendre place autour de la
table du
réveillon. Des fidèles venus de tout le secteur
paroissial se sont ainsi
retrouvés pour assister à cette célébration
précédée d’une veillée devant la
crèche avec les enfants du catéchisme entourant le
père André Macke assisté de
l’abbé René Fromont.
Les
jeunes se sont prêtés avec beaucoup de
plaisir à cette animation, notamment en participant pour
certains aux lectures et d’autres en se transformant
en berger pour apporter les offrandes sur l’autel avant de se
recueillir devant
la crèche. Un grand moment de joie et de bonheur pour
célébrer la naissance de
Jésus, ce qui n’était qu’un préambule
à la messe de la vigile de Noël
célébrée
à 23 heures à l’abbatiale Notre-Dame de Ham.

SOMMETTE-EAUCOURT
Toujours fidèles à saint Brice
Il est bien rare que la
petite église ouvre ses portes au public, mais chaque année
; le dimanche le plus proche du 13 novembre, jour de la
saint Brice, des vêpres sont célébrées pour fêter le saint patron
du village. Cette année le 13 novembre tombait pile poil un dimanche et
une petite vingtaine de fidèles était au rendez-vous dès 14 h 30
pour assister à la célébration, autour du père André Macke, curé de la
paroisse près de la statue en bois du vénéré saint Patron que les
affres du temps ont fait éclater en deux à l’image des plâtres
lézardés de l’édifice.
Dans le village de
Peyrat (dans l’Ain) fondé par saint Brice au Ve siècle, cette
même célébration se termine autour de l’apéritif offert par la
municipalité. A Sommette-Eaucourt on s’est contenté de se réchauffer
autour d’un café proposé par les dames de l’équipe paroissiale,
ce qui n’était pas moins convivial.
La légende
Pendant
la trouble période des invasions barbares, Brice est calomnié dans le
but de l’écarter du pouvoir. On l’accuse alors d’être le père de
l’enfant illégitime qu’une lavandière mit au monde. Il se produit alors
une explosion de fureur contre l’évêque, et toute la ville se rue vers
la demeure épiscopale pour lapider Brice.
Ce dernier, prenant le
nouveau né dans ses bras demanda : « Au nom de Jésus Christ, fils du
tout puissant, je t’adjure de déclarer ici, devant tout cette multitude
si je suis pour rien dans le fait de ta naissance ». L’enfant ouvre la
bouche et déclare : « Non, vous êtes innocent ». On crie à la
sorcellerie. Brice prend alors des charbons ardents dans les plis de
son manteau, les serre contre sa poitrine et les mène jusqu’au tombeau
de St Martin. Il jette les charbons et montre au peuple qu’il ne porte
aucune trace de brûlure…
Saint
Brice est invoqué pour résiste aux incitations à la luxure, ainsi que
par les hommes à qui on attribue faussement une paternité.

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